Page:Mallarmé - Préface à Vathek.djvu/38

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n’offre une des nombreuses éditions de Vathek ; ou liseur considérant ce récit autrement que comme un des jeux les plus fiers de la naissante imagination moderne.


Cas spécial, unique entre mainte réminiscence, d’un ouvrage par l’Angleterre cru le sien et que la France ignore : ici original, là traduction ; tandis que (pour y tout confondre) l’auteur du fait de sa naissance et d’admirables esquisses n’appartient point aux lettres de chez nous, tout en leur demandant, après coup, une place prépondérante et quasi d’initiateur oublié ! Le devoir à cet égard, comme la solution intellectuelle, hésite : inextricables.


Un étranger a autrefois choisi la langue pour y écrire son chef-d’œuvre, avec non moins de singularité perdu ; nous que faire ? Chez les bibliophiles multiplier l’exemplaire et les quelques demeurés, poliment. Page à page et ligne à ligne restituant, elzévir ou autre, le type, un même format : au papier déjauni (si l’on croit)