sa soirée à parcourir les entailles voisines, où elle eut la chance de découvrir un nid de poule d’eau ; il est vrai que les œufs des poules d’eau sont plus petits que ceux des sarcelles, mais elle n’avait pas le droit d’être trop difficile. D’ailleurs sa pêche fut meilleure, et elle eut l’adresse de prendre avec sa ligne
amorcée d’un ver rouge une jolie perche, qui devait suffire à son appétit et à celui de Rosalie. Elle voulut cependant avoir en plus du dessert, et ce fut un groseillier à maquereau poussé sous un têtard de saule qui le lui fournit ; peut-être les groseilles
n’étaient-elles pas parfaitement mûres, mais c’est une
des qualités de ce fruit de pouvoir se manger vert.
Quand à la fin de l’après-midi du dimanche Rosalie arriva