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SANS FAMILLE

tête, et je vis ses yeux lancer comme un éclair.

Je chantai.

Alors, elle sauta à bas de sa chaise, et courut vers la porte ; je n’eus que le temps de donner ma harpe à Mattia, Lise était dans mes bras.

On nous fit entrer dans la maison, puis après que tante Catherine m’eut embrassé, elle mit deux couverts sur la table.

Mais alors, je la priai d’en mettre un troisième.

— Si vous voulez bien, dis-je, nous avons une petite camarade avec nous.

Et de mon sac, je tirai notre poupée, que j’assis sur la chaise qui était à côté de celle de Lise.

Le regard que Lise me jeta, je ne l’ai jamais oublié, et je le vois encore.