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XX.


aussi qu'un besoin, il pourrait aussi bien parer au manque absolu de certaines gammes-mixtes, qu'à un certain nombre de leurs tons.

Le tapissier peut aussi au besoin, dans un même corps de hachures, faire usage à la fois, de hachures de deux duites, et de hachures de trois duites.

Si à la suite de teintes douces, modelées par des hachures de deux duites, il se rencontre des reflets vifs ; on peut les attaquer par des hachures de trois duites et au besoin, faire usage d'un ou deux tons d'une 4eme gamme pour les rendre étincelants.

Pour conserver la surface horizontale du corps de hachures, on fait de tems en tems deux rangs de hachures de deux duites contre un seul rang des autres.

C'est la premiere hachure se composant de trois duites qui donne l'equilibre en se portant de tems en tems, sur ses pareilles, en demi-hachure.

De même, si il arrive qu'un ton soit plus gros, ou plus fin, de tissu que les autres, on lui fait, de tems en tems un redoublement de moins s'il est trop gros, ou un redoublement de plus si il est trop fin de sorte, qu'il ne faut pour obvier à ces petits inconvénients, qu'un peut de tact.

Aux moyens généraux que nous venons d'expliquer se rattache une foule d'autres petites moyens accessoires et personnels que chaque individu sait se créer, et qu'on ne pourrait pas plus expliquer, qu'on explique ceux que le peintre emploie, en son particulier, en dehors des