VI.
n’en reste plus, que le flanc du nouveau morceau
et le bord de la tapisserie ne sont plus séparés que par
une couture ordinaire, on la laisse de côté pour la
reprendre plus tard à l’envers : mais si au lieu
d’être une couture ord[inai]re formée par deux lisieres, elle
se trouve exister entre une lisière d’un côté et des
duites rompues de l’autre côté, ou tout à fait entre
des duites rompues, la soie s’introduit alors en
duites dans le flan, de chaque partie ; de sorte
que par son trajet, d’une partie à l’autre, elle lie
les duites de la tapisserie avec celles du morceau
rentrait comme la duite le fait dans le remplissage
du trou ainsi qu’il est expliqué à la fin de la page III.
faisant suite au chaînage pour réparer les trous.
la moitié droite de la ligne inférieure étant terminée, on fait pareillement la moitié gauche en partant de sa base, c’est-à-dire de la gauche du premier fil rentrait.
Ensuite on en fait autant pour la partie supérieure ; mais pour faire cette derniere partie, si le morceau est grand, ou si on veut se donner de l’aisance, on tourne la tapisserie sur la table pour avoir en bas, la ligne d’en haut.
S’il arrive dans une rentraiture que le morceau à rentraire, contienne plus ou moins de fils de chaîne que la tapisserie, le rentrayeur prend alors ses mesures pour faire disparaître cette différence de nombre de fils, en prenant du tems en tems deux fils pour un, de maniere que cette division ne laisse voir aucune différence quant elle est bien répartie sur divers points de la ligne. Pour que la rentraiture puisse se faire dans certaine