ternel… Spirituel comme une femme laide, bien qu’il soit aussi joli qu’un fat imbécile… Figurez-vous Cyrano, avec les traits de Christian… Villemessant, sous le masque de Bel-Ami… Voltaire, idéalisant son sourire simiesque sur la bouche parfaite de don Juan.
— Monsieur Lorderie, tu m’embêtes !
— Don Juan !… C’est le surnom que porte Maxime Fargeau — urbi et orbi — parce que les seules femmes qu’il n’a pas eues sont celles qu’il n’a pas voulues… Et les seules qui ne lui ont point cédé sont celles qui ne l’ont point connu…
— Assez, Lorderie !
— Pour terminer ce portrait garanti ressemblant, j’ajouterai, messieurs, que Maxime Fargeau appartient désormais à l’Écho National, où il s’adjoint à moi pour faire la chronique des livres… Tiens, appuie-toi ça, mon camarade !
Jacques Lorderie, critique littéraire de l’Écho National, saisissait, au hasard, des exemplaires de presse déposés sur une table et les lançait à la tête de Maxime Fargeau qui s’abritait de son