Page:Marais - Les Trois Nuits de Don Juan.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



VII


Fargeau se retrouva sur le trottoir de la rue de Courcelles, la tête chaude, les idées en déroute et les lèvres tout enfiévrées par le baiser de Francine. Il s’aperçut qu’il était courbaturé de fatigue, comme à la suite d’une longue trotte. Hélant un chauffeur en maraude, il lui donna l’adresse de son domicile et s’allongea sur les coussins de la voiture avec une satisfaction animale.

Maxime habitait au fond d’Auteuil. Dès qu’il reconnut la perspective grise de la rue Mozart, il éprouva un dégoût subit de son intérieur. La pensée de se revoir dans un décor