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IX


À la suite de sa visite à madame Lorderie, Maxime Fargeau était retourné chez Francine. Il lui avait confessé sa démarche, son hésitation et son impuissance. Il s’était efforcé de lui démontrer l’inanité d’une vengeance invraisemblable, digne d’une héroïne de mélo. Il avait trouvé de ces phrases justes, nobles, précises, éloquentes ; — de ces phrases vibrantes qui n’émeuvent jamais la femme, parce qu’elles sont trop simples et trop franches.

Ce don Juan oubliait à parler le langage des séducteurs, depuis qu’il apprenait à aimer.

Clarel l’avait considéré avec un léger dédain.