Page:Marais - Les Trois Nuits de Don Juan.djvu/196

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XI


En se retrouvant devant la porte de Francine, Lorderie éprouva une savoureuse émotion de pèlerin profane. Il se remémora certaines heures de leur liaison, — les plus libertines ; les souvenirs suggestifs des amants lui revenaient en foule. Il se rappela une soirée semblable où, arrivant chez elle, il avait surpris Clarel complètement nue, accroupie devant le feu du salon et contemplant gravement son image dans la glace d’un écran. Elle lui avait dit, comme s’il se fût agi de la chose la plus naturelle : « Je cherche à me rendre compte si la « Femme qui se chauffe » que X… expose à