Page:Marais - Les Trois Nuits de Don Juan.djvu/312

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Lorsqu’il fut rhabillé, Maxime retourna s’asseoir au bord du lit ; il ne pouvait se décider à la quitter. Francine, renversée en arrière, rejetait faiblement de la main une de ses boucles noires qui lui chatouillait l’épaule. Elle se souleva avec effort, s’agrippant au cou de Fargeau ; sa figure lasse s’arrêta à la hauteur du visage de Maxime ; et ses yeux curieux plongèrent dans ceux du jeune homme.

Une lueur vicieuse traversa son regard ; elle interrogea lentement :

— Dis-moi… qu’as-tu ressenti, à l’idée que tu trompais ton ami ?

Fargeau, un peu étonné, objecta :

— Mais… puisque tu as rompu avec Jacques…

— Bête !… Je ne te parle pas de moi. Ce que je veux que tu me racontes, c’est l’aventure… celle de Denise… Lorderie vous a surpris ; seulement, j’espère bien que c’était après l’événement… Hein ? Alors, réponds… Je me