Page:Marais - Les Trois Nuits de Don Juan.djvu/36

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— À propos, où diable pourrai-je rencontrer Francine Clarel ?… Tu me présenteras ?

Le trille vibrant d’un appel téléphonique interrompit Fargeau.

— Zut, toi ! grogna Lorderie en s’adressant à l’appareil.

Il décrocha le récepteur d’un geste bourru :

— Allô ?… Le ministère de l’Intérieur ?… Bon… ne quittez pas.

Il céda sa place à l’un des deux rédacteurs qui rentraient au même instant.

Devant les journalistes, Fargeau et Lorderie changèrent de conversation. Maxime questionna, gouailleur :

— Eh bien ! Est-ce que Perrault a réintégré son bureau, maintenant ?

— Je crois que oui, répondait le jeune rédacteur.

— Tant mieux… Je vais lui demander son service pour la générale de demain.

Maxime se dirigea vers la porte de gauche à laquelle il frappa.

— Entrez ! cria une voix claire.

Fargeau poussa le vantail entre-bâillé, et