derie était attablé avec des amis. Dès qu’il aperçut Fargeau, il se leva, accourut joyeusement, frétillant d’allégresse. Maxime lui dit sèchement :
— Tiens : voici une lettre d’Annie Dumesnil.
— Ah ! merci.
Jacques, sans malice, ouvrait la lettre, la lisait ; puis s’adressait à Fargeau :
— Enfin ! ça y est… Elle accepte que je la ramène de son concert, après la représentation… C’est la capitulation. Ce soir, je prétexterai un souper de centième en guise d’alibi conjugal… Oh ! cette Annie !… j’aurai mis du temps à la décider : trois semaines ! C’est un siège méritoire pour une simple théâtreuse ! On voit qu’elle pensait à toi… Dis donc, tu viens prendre une absinthe ?
— Non. Je ne suis entré que pour te donner ça… Mais je suis très pressé. Au revoir.
— Tu vas chez Francine ? cria gaiement Lorderie.
— Grand Dieu ! j’en ai assez, de celle-là… Je commence à te comprendre : c’est un petit