Page:Marat - Les Pamphlets, 1911, éd. Vellay.djvu/184

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l’homme dans le patriote, ont cherché à ternir la pureté de son zèle ; il avoue que son cœur n’est pas insensible à la gloire : faiblesse dont il ne rougit pas, et dont l’austère vertu ne peut lui faire un crime. Tel est l’ami du peuple. Lorsque le songe de la vie sera prêt à finir pour lui, il ne se plaindra point de sa douloureuse existence, s’il a contribué au bonheur de l’humanité, s’il laisse un nom respecté des méchants, et chéri des gens de bien.

Signé, Marat.