Aller au contenu

Page:Marat - Les Pamphlets, 1911, éd. Vellay.djvu/185

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NOUVELLE DÉNONCIATION CONTRE NECKER

(1790)

Après l’Appel à la Nation, Marat, toujours réfugié en Angleterre, publiait sa Lettre sur l’ordre judiciaire[1], bientôt suivie de la Nouvelle dénonciation contre Necker. Cette nouvelle brochure n’était que la suite et le complément de la première. Marat y insiste particulièrement sur la question des moulins de Corbeil et de l’accaparement des grains, et il accumule contre le ministre tous les arguments qui lui paraissent de nature à mettre en lumière sa culpabilité. C’est un véritable historique de cette irritante question, mais un historique passionné, que Marat livre au public. Il parut, vraisemblablement en avril 1790, en une brochure in-8o de 40 pages, sous ce titre : Nouvelle Dénonciation de M. Marat, l’ami du Peuple, contre M. Necker, premier ministre des finances, ou Supplément à la dénonciation d’un citoyen contre un agent de l’autorité[2].

  1. Lettre de M. Marat, l’ami du peuple, contenant quelques réflexions sur l’ordre judiciaire ; in-8o de 8 pages, s. d. ; de l’Imprimerie de Caillot, rue Saint-André-des-Arcs, no 115.
  2. À Londres, et se trouve à Paris, chez les marchands de nouveautés ; 1790. — Comme les deux brochures précédentes, celle-ci porte en épigraphe la devise de J.-J. Rousseau : Vitam impendere vero.