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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/103

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Après les moyens de transport, vinrent les sociétés, c’est-à-dire le territoire et le travail.

Ayant gagné des sommes considérables par les moyens que nous avons indiqués, l’État disposait de ressources permettant de rétribuer un personnel plus nombreux grâce auquel il pouvait récolter lui-même les produits sur lesquels il ne percevait encore que des droits de sortie.

À certaines sociétés, il fit accepter une combinaison par laquelle il partageait la récolte brute en fournissant des postes de force publique chargés d’assurer la rentrée des contributions (euphémisme désignant en fermes officiels la récolte forcée). C’était en résumé la réquisition, tout à fait contraire aux dispositions très formelles des paragraphes premier et dernier du chapitre 1er de l’acte de Berlin.

Celles des sociétés qui, pressenties, ne se montrèrent pas disposées à accéder aux désirs souverains, virent leurs territoires réduits aux limites étroites de concessions