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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/214

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conformément au texte de l’article vu de l’acte constitutif.

Alors, il visita officiellement M. Loubet, ce qui lui coûta peu, mais il dut subir les insolences de son ennemi Guillaume II, qui consentit à le recevoir, mais ne lui rendit jamais sa visite, et la froideur de l’empereur François-Joseph, qui d’avance fit limiter le sujet de l’entretien aux questions africaines. Le souverain se rendit même en Angleterre et réussit, pour cette fois, à conjurer le péril : les rois lui laissaient sa proie, en l’invitant à quelque mesure dans les procédés.

On dit que, par des raisons de convenances protocolaires, les cours européennes voulurent éviter l’affront d’une destitution à un souverain apparenté au syndicat familial des porte-couronne. On attendrait donc sa mort pour rectifier le statut congolais, grâce auquel on opprime des blancs pour massacrer des noirs, et l’on voit un être humain posséder autocratiquement un domaine personnel, de par un droit univer-