Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/73

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ment des exactions du capita, que l’on met celui-ci en état d’arrestation provisoire. Il ira ailleurs, car c’est un bon récolteur.


Quelques jours plus tard :


6 septembre. — On est de retour à midi à N…, d’où l’on repart à trois heures pour s’arrêter, deux heures après, à D… Grande assemblée de chefs, plaintes nombreuses contre les capitas. Ceux-ci sont changés sur l’heure, car la récolte est en baisse dans les villages qu’ils sont chargés de contrôler.


Quelquefois, les capitas vont si loin dans la rapine, qu’ils font fuir leurs administrés.


27 août 1903. — À trois heures, arrivée au très beau poste de M. X…

Il se plaint que la récolte de son secteur est nulle. Les survivants des populations décimées se sont enfuis de l’autre côté des rivières S… et Y… dans des marécages effroyables où ils sont à l’abri des poursuites. Il accuse, à juste titre, les capitas de son prédécesseur, de véritables assassins, des « débrousseurs », comme on dit céans.


Nous pourrions multiplier à l’infini nos citations ; nous en sommes expressément sobre, par esprit de synthèse.

Quand les capitas sont bien pourvus de