Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/83

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responsable, notre jeune homme laissait faire selon la formule. Cependant, le capita, enhardi, dépassa les bornes, même celles du secteur où il lui était loisible d’opérer. Les chefs des secteurs limitrophes se plaignirent. Le capita, interrogé, rejeta les fautes sur autrui et prétendit avoir été victime d’incursions au lieu d’avouer en avoir commis. Pourtant, la répétition de plusieurs incidents analogues sembla suspecte à notre héros, qui fit part de ces détails à un camarade de bonne foi, passant par son poste. Ce dernier, très au courant des choses, montra à son jeune ami quel danger il courait en se rendant complice de son auxiliaire. Celui-ci ne fut point livré aux lois, pas même chassé du personnel de la Société. Sur la plainte immédiate de son blanc, on l’envoya dans un autre poste : c’était un trop précieux personnage pour qu’on ne lui passât pas ses sinistres fantaisies. On l’invita seulement à quelque discrétion.

Dans un autre secteur, la récolte fut