Sureau. — L’infusion des fleurs sèches à la dose de 4 à 15 grammes par kilogramme d’eau, est un sudorifique d’un emploi vulgaire, tandis qu’une décoction de fleurs fraîches agit comme diurétique et purgatif ainsi que celle des feuilles (30 grammes par kilogramme d’eau) qui est d’ailleurs moins usitée.
La partie du Sureau qui a le plus d’énergie à l’état frais est la seconde écorce, c’est-à-dire l’écorce verte qui se trouve immédiatement au-dessous de l’épiderme grisâtre. Une décoction de 60 à 70 grammes dans un kilogramme d’eau, coupée avec moitié lait et administrée quatre ou cinq fois par jour à doses croissantes de 60 à 100 grammes, a souvent donné de bons résultats dans l’hydropisie ; il en est de même du vin de sureau préparé en faisant infuser 150 grammes de seconde écorce dans un kilogramme de vin blanc. On peut aussi donner le suc de l’écorce par doses de 15 à 60 grammes par jour. Pour obtenir un résultat, il faut causer de copieuses évacuations. Toutes ces préparations, bien que spécialement purgatives agissent aussi comme vomitif lorsque les doses sont un peu fortes.
Tanaisie commune. — Plante aromatique, appelée aussi barbotine ou herbe aux vers, dont