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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS

sa fille : « Quant à ma personne, il m’est tombé ung caterre sur la moytié du cou, qui me contraint demeurer au lict, mè j’espère, par l’ayde du grand Médecin, que j’en eschaperé, combien que jusques icy n’y vois guères d’amendement… Au mieux que les Médecins me prommettent, c’est que, après avoir pris les baingz naturelz, ils espèrent que je guériray vers la fin de may, prévoyée que j’ay parachevé toutes leurs ordonnances. » A. de Ruble, le Mariage de Jeanne d’Albret, 1877, p. 86, & pièces justificatives, 28990. — M.

Page 235, ligne 10. — Édit. de 1558 : « Tant de France, Espagne, que d’autres lieux ». Le manuscrit de Thou donne aussi cette phrase. — L.

Page 235, ligne 16. — Ms. 757622 : « De raconter. » — L.

Page 236, ligne 12. — Ms. 757622 : Le manuscrit que nous suivons portait : « Therbes ». — L.

Page 236, ligne 14. — Ms. 757622. Le manuscrit que nous suivons portait : « Le Gave Viarnois ».

Les Basques appellent Gave les cours d’eau qui se transforment en torrents. Le Gave Béarnois, ainsi nommé parce qu’il passe dans les terres de l’ancienne cité de Béarn, se mêle à Sorde avec l’Adour ; l’un & l’autre se perdent dans la mer à Bayonne. Voy. Coulon, les Rivières de France, &c. Paris, 1644, 2 vol.  in-8o ; t. Ier, p. 566. — L.

Pages 236, 240, 247. — Le gave est en soi un nom aussi commun que celui de torrent, mais trois ont une importance plus grande & se fondent en un seul : le gave de Mauléon ou Loison, qui se jette dans le gave d’Oleron ; le gave d’Oleron, formé des deux gaves d’Oleron & d’Aspe, qui se jette dans le gave de Pau ; celui-ci, qui se jette dans l’Adour & qui n’est flottable qu’à partir de Pau, est naturellement le Gave Béarnois de l’Heptameron. — M.

Page 236, ligne 30. — Ms. de Thou : « D’ond par la mer les uns tirèrent à Marseille. » — L.

Page 236, ligne 33. — Dans le manusc. de Lam. 75763, ce nom est toujours écrit : « Osile ». — L. — Voir plus haut les conjectures sur les noms des personnages, p. 195. — M.

Page 237, ligne 1. — Nostre-Dame de Serrance, ou mieux Sarrances. « Sancta Maria de Sarrancia, en Béarn, Diocèse de Lescar, Parlement de Pau, Intendance de Bayonne, Sénéchaussée & Recette de Morlaas. C’étoit autrefois une abbaye d’hommes de l’Ordre de Prémontré, sous l’invocation de sainte Marie, &c. » (Expilly, Dictionnaire géographique, &c., t. VI, p. 636.) — « Sarrance (Basses Pyrénées, Béarn), village sur le gave d’Aspe. Le 15 août & le