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Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/56

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NOSTALGIE


Par ce grand soleil, pure enfant des neiges,
Je rêve du Nord et je pense à vous. —
Qu’il m’apparaît loin, sous ses blancs cortèges,
Le Noël mystique aux frimas si doux !

Et, dans la lumière où l’or étincelle,
Brûlant femme et fleur de ses chauds rayons,
Que vous me manquez, candeur éternelle
Des beaux fronts de lys et des cheveux blonds !