Aller au contenu

Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
Jean Tisseur

avait déjà en lui les éminentes qualités de la famille. Son nom qui est inscrit entête du premier livre de V. de Laprade, est désormais inséparable de ces glorieux débuts qu’il avait suscités. Et ç’a été la dernière œuvre de Jean Tisseur que cette genèse de Psyché qui devait précéder la publication des poésies de son frère.

Quant aux deux survivants, Clair et l’abbé Alexandre, ce n’est pas à des lecteurs lyonnais que nous prétendons les faire connaître. À côté d’agréables fantaisies, philologiques, le premier (Puitspelu) a laissé néanmoins un livre qui restera. Nous parlons des Vieilleries lyonnaises. Il s’est constitué là un genre humoristique très à lui, trop indigène pour être bien français, mais que personne assurément ne lui disputera. Les voyages littéraires de l’abbé sont aussi dignes d’éloge. Car voilà des livres, en somme, qui ont pour but plus ou moins direct le relèvement provincial… Mais tous ces travaux cèdent le pas à l’œuvre si har-