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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/116

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Louisa Siefert

les espaces impersonnels ; l’amour en s’élevant est devenu charité. Toute égratignure effleurant une âme faible y fait descendre l’égoïsme ; toute blessure entamant une âme forte y fait monter la générosité. Or, Mlle Siefert est une âme forte. Pourvu qu’on n’aille pas insinuer maintenant qu’elle est un esprit fort ! Les gens sont si difficiles à contenter ! »

Joséphin Soulary.


Je ne parlerai pas des Comédies Romanesques ni du roman de Méline, la dernière œuvre du poète. Je trouve dans ses Poésies inédites un sonnet qui vaut tout cela. Il résume si bien la mélancolie douloureuse de la fin de sa pauvre vie…

Si faut-il une fois quitter la liberté !
Et. de la Boétie.

Il est doux de s’aimer lorsqu’on est jeune et beau,
Qu’on marche deux à deux par les routes fleuries,
Où naissent sous vos pieds les folles rêveries,
Tandis qu’au loin la joie agite son flambeau.