les espaces impersonnels ; l’amour en s’élevant est devenu charité. Toute égratignure effleurant une âme faible y fait descendre l’égoïsme ; toute blessure entamant une âme forte y fait monter la générosité. Or, Mlle Siefert est une âme forte. Pourvu qu’on n’aille pas insinuer maintenant qu’elle est un esprit fort ! Les gens sont si difficiles à contenter ! »
Je ne parlerai pas des Comédies Romanesques
ni du roman de Méline, la dernière œuvre du
poète. Je trouve dans ses Poésies inédites un
sonnet qui vaut tout cela. Il résume si bien la
mélancolie douloureuse de la fin de sa pauvre
vie…
Et. de la Boétie.
Il est doux de s’aimer lorsqu’on est jeune et beau,
Qu’on marche deux à deux par les routes fleuries,
Où naissent sous vos pieds les folles rêveries,
Tandis qu’au loin la joie agite son flambeau.