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DE MARIE DE FRANCE.

FABLE XXVI.

D’un Estanc plain de Reines,
alias
Des Reinoilles[1].

Jadis avint q’en un estanc
Entur les rives et ou fanc[2],
Ot de Raines grant cumpaignies
Qui de lunc-tens i sunt nurries.

  1. La Fontaine, liv. III, fab. IV. les Grenouilles qui demandent un Roi.

    AEsop., fab. 170.

    Phædr., lib. I, fab. 2, Ranæ Regem postulantes.

    Romul. Nil., lib. II, fab. 18.

    Anon. Nil., fab. 21.

    Cette fable se trouve aussi dans le roman du Renard, d’abord composé en françois, par Pierre de St.-Cloud, trouverre du XIIe siècle. Depuis il a été traduit en allemand, ensuite retraduit et donné en françois comme un ouvrage germanique. Voy. Notices des manuscrits, tom. V, p. 294 et suiv. Catal. de la Vallière, tom. II, p. 191.

    Glossaire de la langue rom., tom. II, p. 768.

    Le Grand, Fabl. in-8o, tom. I, p. 392.

  2. Dans les endroits fangeux.