Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/69

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enfin, pour Juliette, épouser Paul, ce serait le bonheur !

JOHN

Mais ce ne serait pourtant pas le bonheur de Paul, qui vise la dot, lui aussi, sans en avoir l’air !

JOHN (indiquant du doigt Madame Jolivet, suivie de son fils Jacques et de Madame Duverny).

C’est ça, la mère du petit crétin cousu d’or ?

MARY

Oui, vois donc comme Mme Duverny guette son gendre idéal ! Le sobriquet de Prunelle est vraiment bien trouvé !… Allons ; je ne veux pas les rencontrer.

JOHN

Tu as raison, car vraiment deux belles-mères au clair de lune ce n’est pas très drôle… Ça coupe la digestion !