Ton mérite qui le veut, me fait rire (Feignant de pleurer.) Que je suis à plaindre d’avoir été sensible aux cajoleries de ce fourbe-là ! Adieu ; voici la petite impertinente qui entre ; mais laisse-moi faire. (En s’interrompant.) Serait-il si mal de la battre un peu ?
Non pas, s’il vous plaît ; je ne veux pas que les coups en soient ; je n’ai point affaire d’être battue pour une farce ; encore si c’était vrai, je l’endurerais.
Voyez-vous la fine mouche !
Ne perdons point le temps à nous interrompre ; va-t’en, Lisette. Voici Colette qui entre pendant que tu sors, et tu n’as plus que faire ici. Allons, poursuivons. Reculez-vous un peu, Colette, afin que j’aille au-devant de vous.
Scène IV
Bonjour, ma belle enfant ; je suis bien sûr que ce n’est pas moi que vous cherchez.
Non, monsieur Merlin : mais ça n’y fait rien ; je suis bien aise de vous y trouver.
Et moi, je suis charmé de vous rencontrer, Colette.