Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 4.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Trivelin Oh ! n’importe ; je vois bien que vous n’êtes point méchant.

Arlequin

Hélas ! je ne suis que mutin.

Trivelin, à Iphicrate.

Ne vous épouvantez point de ce que je vais dire. (À Arlequin.) Instruisez-moi d’une chose. Comment se gouvernait-il là-bas, avait-il quelque défaut d’humeur, de caractère ?

Arlequin, riant.

Ah ! mon camarade, vous avez de la malice ; vous demandez la comédie.

Trivelin

Ce caractère-là est donc bien plaisant ?

Arlequin

Ma foi, c’est une farce.

Trivelin

N’importe, nous en rirons.

Arlequin, à Iphicrate.

Arlequin, me promets-tu d’en rire aussi ?

Iphicrate, bas.

Veux-tu achever de me désespérer ? que vas-tu lui dire ?