demander quand il veut finir avec nous ; car mon père est tout seul.
Eh bien ?
Si on veut me garder, il faut lui envoyer une carriole, afin qu’il vienne.
Vous n’avez qu’à parler, la carriole partira sur-le-champ.
Il faut, après cela, qu’on nous marie Silvia et moi et qu’on m’ouvre la porte de la maison ; car j’ai coutume de trotter partout et d’avoir la clef des champs, moi. Ensuite nous tiendrons ici ménage avec l’amie Flaminia, qui ne veut pas nous quitter à cause de son affection pour nous ; et si le prince a toujours bonne envie de nous régaler, ce que je mangerai me profitera davantage.
Mais, seigneur Arlequin, il n’est pas besoin de mêler Flaminia là dedans.
Cela me plaît, à moi.
Hum !
Hum ! Le mauvais valet ! Allons vite, tirez votre plume, et griffonnez-moi mon écriture.
Dictez.
« Monsieur. »