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quettes, couraient aussi facilement que s’ils eussent été sur la terre dure. C’était comme une charge d’infanterie contre un corps de cavalerie.

Tous ces désavantages n’empêchèrent pas la petite troupe de courir à la rencontre des ennemis. M. de Maisonneuve déploya son monde derrière les arbres et l’on commença à se fusiller vivement de part et d’autre. Accablés cependant par le nombre et manquant de munitions, M. de Maisonneuve et ses hommes durent songer à la retraite. Elle commença avec ordre et lentement, les blessés passant les premiers, les hommes valides ensuite, et enfin, à l’extrême arrière-garde, M. de Maisonneuve qui voulait être le dernier à se retirer.

À ce moment, les Iroquois quittent le lieu où ils sont embusqués, et