Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/20

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A LUCIFER, SUR LE RETOUR DE CÉSAR === Étoile de Vénus, rends-nous le jour : pourquoi retarder nos plaisirs ? César va venir ; étoile de Vénus, rends-nous le jour, Rome t'en supplie. Viendrais-tu sur le chariot pesant du tranquille Bootès, aujourd'hui que tes feux sont si lents à paraître ? Ne pouvais-tu emprunter à l'attelage du fils de Léda le coursier Cyllare ? Castor lui-même, en cette occasion, ne te l'eut pas refusé. Pourquoi retenir ainsi Phébus impatient ? Déjà Xanthus et Ethon demandent leur frein : la bienfaisante mère de Memnon est éveillée. Cependant les étoiles tardives brillent d'un éclat pareil au jour le plus pur, et la Lune aspire au bonheur de voir le maître de l'Ausonie. N'importe, César, viens même pendant la nuit ; les astres peuvent rester, s'ils veulent ; quand tu reviens, le jour ne saurait manquer au peuple.

XXII. CONTRE GALLICUS

Tu m'invites à manger un sanglier, Gallicus, et tu me sers un porc. Si tu me trompes, Gallicus, je veux être un métis ! === XXIII.