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histoire des églises et chapelles de lyon

sigeant avec le plaideur, l’honorable M. Dupasquier, évincé. Le curé tint bon, en faveur de M. Benoît, et dans la séance fabricienne du dimanche de Quasimodo de 1838, il communiqua un devis détaillé, s’élevant à la somme de 68.000 francs.

Vitrail de Saint-Joseph, à Saint-Bonaventure.

Il y était question du dallage, de la crête des voûtes et de la toiture ; de la restitution au culte de trois chapelles ; de la restauration de la tribune et de son escalier ; de l’enduit et du badigeon des murs, de la réunion des deux chapelles de Saint-Joseph et du Sacré-Cœur en une seule ; un peu plus tard, on y ajouterait la transformation du sanctuaire, des peintures murales de l’histoire de saint Bonaventure, l’ouverture de la chapelle de Saint-Fortunat, l’allongement des douze fenêtres de la grande nef, le percement de deux nouvelles, et des vitraux à personnages pour les quatorze. C’était, on le voit, un renouvellement à peu près complet, de la base au sommet, du vieux monument. Toutefois l’inscription au budget du vote des dépenses prévues n’était qu’une mesure platonique, en face d’une caisse épuisée. M. Jordan le comprit et s’ingénia pour découvrir les fonds nécessaires. Il obtint de la mairie la promesse d’une subvention de 15.000 francs ; à Paris où il se rendit lui-même, le ministère des cultes s’engagea à lui verser 30.000 francs, en trois annuités ; un des membres de son Conseil, M. Rendu, dont le nom rappelle sa parenté avec sœur Rosalie, la mère des miséreux du quartier Mouffetard, légua 18.000 francs par testament ; enfin une