Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 4.djvu/104

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qui il soumit le projet, se résigna à l’approuver[1], tout en regrettant qu’on fut obligé d’abandonner Salabet j.

Fort heureusement pour la politique de Dupleix, moins peut-être pour la nôtre, les hésitations de Bussy ne durèrent qu’un moment et, après s’être rendu compte de l’état lamentable de nos affaires, il considéra qu’il était de son honneur plutôt que de son devoir de ne pas quitter le pays avant d’avoir tout remis dans l’ordre et il reprit sa marche en avant.


  1. « Je consens à tout ce que vous souhaitez, lui écrivit-il le 12 juillet, je vous laisse le maître de prendre les partis les plus convenables. Que pouvez-vous souhaiter de plus ?… Je puis donc espérer que vous n’abandonnerez pas ces mêmes troupes jusqu’à ce que vous les ayez remises dans un lieu de sûreté. »