Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 4.djvu/341

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plus vague et de plus indéterminé, tout en restant dans son ensemble favorable à Dupleix. Godeheu écrivait de Paris le 26 février :

« C’est avec peine que nous avons appris que tous vos efforts pour vous rendre maître de Trichinopoly et toutes vos sages précautions à cet égard ont été traversées par les Anglais. La guerre est le théâtre des vicissitudes. Nous attendons avec une grande impatience l’arrivée des vaisseaux de Pondichéry pour apprendre au vrai l’état des choses ; car on n’a pas été peu surpris de ne recevoir aucune lettre de vous depuis le départ du Dauphin et en mon particulier je tremblais pour la suite de la maladie dont a débité que vous aviez été attaqué trois jours après que vous avez expédié ce vaisseau ; tant d’inquiétudes à la fois ont alarmé le public qui sait combien vous êtes nécessaire pour mettre tout dans l’ordre. »