CHAPITRE III
Les Conférences de Londres
et la Mission Godeheu.
§ I. — Les Conférences de Londres.
Par les deux chapitres qui précèdent, on a pu se rendre compte que jusqu’à la capitulation de Sriringam, la Compagnie, sans approuver la guerre de l’Inde, en acceptait cependant les profits. Partisans ou adversaires de la politique de Dupleix, chacun faisait valoir ses arguments avec une égale chance d’être justifié par les événements. La capitulation de Sriringam, suivant de quatre mois à peine la lettre à Saunders, où Dupleix avait rassemblé tous ses griefs contre les Anglais, fit cesser toutes ces spéculations de l’esprit en imposant la nécessité d’une solution immédiate. En demandant que cette lettre fut soumise au jugement de la Compagnie de Londres, Dupleix avait pour ainsi dire ouvert lui-même la voie à des négociations, dans l’espérance, il est vrai, qu’elles tourneraient à la confusion de Saunders.
Les événements se déroulèrent en effet suivant ses