Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/10

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contenant plusieurs manuscrits illustres et importants, recueillis principalement pendant les années où l’ambassadeur britannique résida à Lisbonne, Madrid, La Haye, Paris, Vienne, Saint-Pétersbourg et le Brésil. Or Charles Stuart baron de Rothesay fut ambassadeur à Paris de 1815 à 1830 ; c’est vraisemblablement à cette époque qu’il fit l’acquisition d’une copie du mémoire.

On ignore comment se fit cette acquisition. Le maréchal de Lauriston, fils de Jean, était un des hommes les plus en vue du royaume[1] ; il se peut qu’en raison des relations qu’il devait avoir avec l’ambassadeur d’Angleterre, il lui ait gracieusement donné copie d’un récit qui faisait honneur à son père et intéressait aussi l’histoire de la Grande-Bretagne. La famille du maréchal ou plutôt celle de Jean lui-même pourrait dire si elle possède encore un exemplaire dans ses archives, et si cet exemplaire correspond à celui du British Muséum.

Examinons maintenant les autres manuscrits.

Ils ont ceci de commun qu’à quelques variantes d’expressions près, ils représentent exactement le même texte et ne comprennent que le mémoire lui-même, diminué du chapitre VIII. Et l’on peut voir par l’ouvrage imprimé que l’ensemble des suppressions représente environ un tiers de l’ouvrage total.

Pourquoi ces suppressions ? On le sait pour le manuscrit de l’India Office.

Le travail de Law, d’une étude si approfondie,

  1. Le maréchal Alexandre de Lauriston mourut en 1827.