Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/16

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signalées plus haut sont plus embarrassantes, à cause des dates. D’après la lettre à M. Orme, le manuscrit de l’India Office devrait être de 1785, or nous avons placé la rédaction du manuscrit du British Muséum entre 1773 et 1775 et nous avons dit que cette rédaction était meilleure que celle de l’India Office. Pourquoi Law n’a-t-il pas envoyé à M. Orme le texte revu et amendé ? C’est sans doute parce qu’il a utilisé un manuscrit antérieur, correspondant, aux suppressions près, à celui qui fut remis à M. Bertin.

Quant à ces différences de rédaction, dans l’impossibilité de publier deux textes dans le même travail, nous avons naturellement adopté celui du British Muséum, qui est plus complet et n’est pas moins authentique que l’autre. Seulement, comme il y a parfois entre les deux textes des nuances de pensées assez sensibles, nous avons conservé entre crochets quelques expressions du manuscrit de l’India Office, qui nous ont paru plus intéressantes. Veut-on quelques exemples ? nous les empruntons aux chapitres IV et V de l’ouvrage :

On me dit d’aller [par Mednipour] ou Catek,…

L’idée des Anglais était [sans doute] de nous mettre hors de défense…

Khodadakhan que les Chets eux-mêmes avaient fait venir [de je ne sais quel endroit de l’Inde] pour leur sûreté…

Mirdjafer invite les Anglais à monter [à Morshoudabad]…

Une partie du détachement [qui formait l’avant-