Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/17

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-garde] descendit [sans s’arrêter] jusqu’à Rajemolle…

qui [quoi qu’ennemi, s’intéressait à notre sort par humanité, connaissant] par sa propre expérience…

Nous avons au contraire maintenu les suppressions, infiniment plus nombreuses, lorsqu’elles ne présentaient pas d’intérêt, comme dans les phrases suivantes :

le peu de fermeté ou plutôt la lâcheté du nabab…,

on trouveroit peut-être quelques canons et mortiers…

se croyant toujours poursuivis…

Quand, au lieu de suppressions, il y a des modifications, nous avons toujours suivi le manuscrit du British Muséum, qui est plus court et plus précis : c’est même pour ce motif que nous lui attribuons une rédaction postérieure. Voici des exemples empruntés aux mêmes chapitres :

L’expression : il y avait encore des Français par les chemins, a été remplacée par : il y avait encore du monde par les chemins ; — ailleurs, détachement remplace troupe ; — ce que bon lui sembleroit prend la place de ce qu’il voudroit ; — je mis donc mes ouvriers à défaire ce qui avoit été fait est remplacé par je mis donc à l’ouvrage tous les pionniers que j’avois ; — il falloit plier au lieu de il falloit céder ; — retournèrent auprès du nabab au lieu de : retournèrent voir le nabab, etc.

Les expressions sont parfois renversées : à ce qu’exigeait M. Watts au lieu de à ce que M. Watts exigeait