Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/38

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Grand Mogol le firman qui lui transmettait sa succession. Le pays entier reconnut rapidement son autorité qui s’étendait sur le Bengale, le Béhar et l’Orissa. On a vu jusqu’en 1748 ses luttes contre les Marates ; comme elles n’avaient pas détruit sa puissance, elles la consolidèrent et Aliverdi khan gouverna le Bengale jusqu’à sa mort avec autorité et avec un mélange d’humanité et de barbarie qu’on retrouve toujours, même chez les meilleurs des princes de l’Inde.

Les différentes loges européennes subissaient ses caprices avec obéissance et résignation. Ces caprices n’allaient jamais jusqu’à la démence, mais ils étaient toujours arbitraires. Veut-on un exemple : en 1747, un riche marchand arménien mourut à Calcutta sans laisser d’enfants. Le nabab [1]

  1. lacks), they clear 10 per cent 
    1,060,000
    Interest from the Zemindars 12 per cent 
    1, 350,000
    On 50 lacks received, at 7 per cent 
    350,000
    They dont lend less than 40 lacks a year at 5, 2 per Ct. and on good security, for if the Zemindar cannot pay them, the lands are made over as security. I cant estimate this less than 
    1, 300,000

    (42 lacks 60,000 rupees) We cant reckon less than 7 or 8 lacks for the advantage of having the Batta in his own power, which he raises and falls daily according to the sums he has to pay or receive. Tho exchange on the Nabob’s remittance to Delhi, the Marattoes, Patna, &, &, &. Roydulub and the Chutah, Nabob are both bent on making an example of them, but the young one says let us have the Sunnud first. For my part I think admitting extortion was no crime, I think the circumstance of the Nabob’s empty treasury, the proportion his expences bear to his revenues, and consequently the difficulty he will have to pay us makes Jugutseat’s riches a very