Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/39

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réclama aussitôt sa succession sous prétexte qu’il avait droit à l’héritage de tous les étrangers qui mouraient en ses états sans laisser de descendance directe et, sans attendre le règlement de l’affaire, il fit arrêter et emprisonner un des agents que le défunt entretenait à Murshidabad. Sous cette pression, Aliverdi toucha quelque argent ; mais il ne jugea pas la somme assez forte et il envoya des cavaliers chez le chef de la loge anglaise de Cassimbazar pour le sommer de lui faire livrer l’exécuteur testamentaire de l’Arménien, qui habitait Calcutta. À la suite de pourparlers avec le Conseil de cette ville, l’affaire se termina par une transaction. [1]

  1. convenient crime, for I know no other the Nabob has to pay us, but by fleecing mm. I would propose this for the method, a Calculate of what is extortion from what may be deemed a just profit, reckoning from the death of the old Juggutseat, and demand the ballance. It will be about 2 crore. If you approve of this first essay, I will send you a project for the payment of our treaty, but I am rather apt to think you will say of me as Segoomdead the poor man is troubled with a flux of Pens.

    I am, Sir,

    Your most obedient humble servant

    Luke Scrafton.

    Moraudbaug,

    the 17th. December 1757.

    M. Orme, en annotant cette lettre, dit qu’elle est fort curieuse, mais qu’il faut peut-être ne pas l’accueillir sans réserve. La seule objection, dit-il, est la grande richesse que les Chets doivent avoir accumulée. (V. India Office, Orme manuscripts 18, pp. 5041-43.)