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Page:Marx - L’Allemagne en 1848.djvu/373

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longtemps, où j’ai depuis longtemps recommencé à y remplir mon office d’avocat. Je vous renvoie d’ailleurs à la rectification relative à cette affaire, parue dans le no  338 de la Frankfurter Oberpostamts Zeitung du 31 décembre et dans le no  248 de la National Zeitung d’ici ; je crois devoir attendre de votre amour pour la vérité l’insertion dans votre journal de la rectification ci-jointe. Vous me nommerez également l’auteur de la fausse nouvelle, conformément à l’obligation que la loi vous impose. Je ne puis, en effet, laisser passer une calomnie de cette espèce et me verrai, à mon grand regret, obligé de prendre des mesures contre votre très honorable rédaction.

« Je crois que, dans ces temps derniers, la démocratie ne peut témoigner à personne plus de reconnaissance qu’à moi. J’ai tiré des centaines de démocrates accusés des filets de la justice criminelle. Au cours de l’état de siège actuel, alors que les lâches et les misérables « soi-disant démocrates » avaient depuis longtemps lâché pied, je me suis dressé sans peur, avec zèle, en face des autorités et je le fais encore tous les jours. Les organes démocratiques, en se conduisant ainsi avec moi, me donnent peu d’encouragement à persévérer dans mes efforts. Le plus beau de l’affaire est, dans le cas actuel, la stupidité des organes démocratiques. Le bruit que j’étais allé à Francfort, en qualité d’agent de police, a été répandu en premier lieu par la Neue Preussische