fiévreuses. D’abord, la lutte au sujet de la présidence ; puis la lutte du président contre la Constituante ; la lutte au sujet des clubs, le procès de Bourges, qui, en face des petites figures du président, des royalistes coalisés, des républicains honnêtes, de la Montagne démocratique, des doctrinaires socialistes, du prolétariat, fit apparaître les révolutionnaires véritables sous l’aspect de ces monstres primitifs qui ne se montrent qu’en deux cas : un déluge peut les laisser remonter à la surface de la société, ou bien ils précédent un déluge ; l’agitation électorale ; l’exécution des meurtriers de Bréa ; les continuels procès de presse ; l’intrusion violente de la police gouvernementale dans les banquets ; les impudentes provocations des royalistes ; la mise au pilori des figures de Louis Blanc et de Caussidière ; la lutte ininterrompue entre la République constituée et la Constituante, lutte ramenant à chaque instant la Révolution à son point de départ, où, à tout moment, le vainqueur devenait le vaincu et réciproquement, où, en un clin d’œil, la position des partis et des classes, leur antagonisme et leur union se modifiaient ; la marche rapide de la contre-révolution européenne ; la lutte glorieuse de la Hongrie ; la levée de boucliers des Allemands ; l’expédition romaine ; la honteuse défaite de l’armée française devant Rome ; — dans ce tourbillon, dans la calamité de ce trouble historique, dans ce dramatique flux et reflux des passions,
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