diocre et grotesque de jouer un rôle héroïque.
Un remaniement de l’œuvre présente lui aurait enlevé sa couleur propre. Je me suis donc borné à corriger les fautes d’impression et à supprimer des allusions qui ne seraient plus comprises actuellement.
Je terminais mon écrit par ces mots : « Mais si le manteau impérial tombe enfin sur les épaules de Louis Bonaparte, la statue de bronze de Napoléon sera précipitée du haut de la colonne Vendôme. » Cette conclusion s’est déjà réalisée.
Le colonel Charras a ouvert le feu contre le culte napoléonien par son ouvrage sur la campagne de 1815. Depuis et surtout dans ces dernières années, la littérature française en se servant des armes que lui fournissaient l’histoire, la critique, la satire et l’esprit a donné le coup de grâce à la légende napoléonienne. Hors de France, cette rupture avec les croyances traditionnelles du peuple, cette énorme révolution intellectuelle a été peu remarquée et encore moins comprise.
J’espère enfin que mon écrit contribuera à faire renoncer au terme césarisme, devenu classique, courant aujourd’hui, surtout en Allemagne. En établissant ainsi cette analogie historique toute superficielle, on oublie le principal, on ne se souvient pas que dans l’ancienne