cats, de professeurs et de beaux parleurs. La royauté légitime n’était que l’expression politique de la domination héréditaire des seigneurs terriens, la monarchie de Juillet, la forme politique de la domination usurpée des parvenus bourgeois. Ce n’étaient pas de soi-disant principes qui divisaient ces fractions, c’étaient leurs conditions matérielles d’existence, c’étaient deux espèces différentes de propriété, c’était l’ancien antagonisme de la ville et de la campagne, la rivalité entre le capital et la propriété foncière. Qu’en même temps, des souvenirs anciens, des inimitiés personnelles, des appréhensions et des espoirs, des préjugés et des illusions, des sympathies et des antipathies, des convictions et des articles de foi, des principes aient lié ces fractions à l’une ou à l’autre des maisons, qui songe à le nier ? Sur les différentes formes de propriété, sur les conditions sociales d’existence s’élève toute une superstructure de sensations, d’illusions, de manières de penser et de conceptions de la vie qui sont différentes et possèdent un aspect particulier. La classe tout entière les crée et les forme de ses conditions matérielles et. des rapports sociaux qui correspondent à celles-ci. L’individu isolé qui les reçoit de la tradition ou de l’éducation peut s’imaginer qu’elles forment les raisons déterminantes propres et l’origine de son action. Les orléanistes, les légitimistes, chaque fraction, cherchant à s’en faire accroire à elle-même et à l’autre parti, racontait que l’attache-
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