plus comme sous Napoléon en accord, mais en opposition avec les intérêts de la bourgeoisie, du capital. Ils trouvent leurs alliés et leurs chefs naturels dans le prolétariat des villes dont la tâche est de renverser l’ordre bourgeois. Mais un gouvernement fort et absolu, et c’est là la seconde « idée napoléonienne » que Napoléon le second doit mettre à exécution, est appelé à défendre violemment cet ordre « matériel ». Et c’est cet ordre matériel qui dans toutes les proclamations de Bonaparte donne la réplique aux paysans révoltés.
A côté de l’hypothèque dont le capital la charge, l’impôt de son côté vient peser sur la parcelle, L’impôt est la source où puisent leur vie la bureaucratie, l’armée, les prêtres et la cour, bref, tout l’appareil du pouvoir exécutif. Un gouvernement fort s’identifie avec de forts impôts. La propriété parcellaire, par sa nature même, a toutes les qualités nécessaires pour servir de base à une bureaucratie toute puissante et innombrable. Elle nivelle, sur toute la surface du pays, les rapports et les personnes. Elle permet par là même à un centre supérieur d’exercer également son influence sur tous les points de cette masse égale. Elle anéantit les couches aristocratiques intermédiaires interposées entre la masse de la nation et le pouvoir central. Elle appelle, de tous côtés, l’action directe de ce pouvoir et l’intervention de ses organes immédiats. Elle crée, en outre, une surpopulation sans travail qui ne trouve sa place ni dans les