tripotages sur les concessions commis à la Bourse par les initiés. Mais aucun capital ne se présente pour s’engager dans les chemins de fer ; aussi la Banque est-elle obligée de faire des avances sur les actions. Mais il est également indispensable d’exploiter personnellement la Banque ; il faut la « cajoler » ; aussi la Banque est-elle relevée de l’obligation de publier hebdomadairement son rapport ; d’où encore contrat léonin au bénéfice de la Banque et au détriment du gouvernement. Le peuple doit. être occupé ; on ordonne la construction d’édifices publics. Mais les travaux élèvent les charges fiscales qui pèsent sur le peuple ; on diminue les impôts et l’on s’en prend aux rentiers ; on convertit le 5 0/0 en 4 1/2 0/0. Mais la classe moyenne réclame une « douceur » ; on double donc l’impôt des boissons pour le peuple qui achète le vin « en détail », on le diminue de moitié pour la classe moyenne qui le boit « en gros » ; on dissout les véritables associations ouvrières, mais on célèbre les futurs miracles de l’association. Il faut faire quelque chose pour le paysan ; on crée des banques hypothécaires qui précipitent son endettement et favorisent la concentration de la propriété. Mais ces banques doivent servir à tirer de l’argent des biens confisqués de la maison d’Orléans. Aucun capitaliste ne veut consentir à s’y employer, le décret restant muet sur ce point. La banque hypothécaire reste un simple décret, etc., etc.
Bonaparte aurait voulu se poser comme le bien-