Page:Mary Summer - Histoire du Bouddha Sakya-Mouni, 1874.djvu/205

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Ce livre ne contient que la première partie de la vie du Bouddha, c’est-à-dire jusqu’au moment où commence sa prédication.

Tel qu’il nous est parvenu, le Lalita-vistara sanskrit ne doit pas être la rédaction primitive, parce qu’il présente des traces d’un travail postérieur à sa composition première. Tout porte à croire qu’il est l’œuvre du troisième Concile bouddhiste, qui eut lieu 400 ans environ après la mort du Bouddha, ce qui assigne à ce livre une antiquité de 2000 ans, 12.

Lotus ou Nymphéa. Il y en a dans l’Inde de jaunes, blancs, bleus et rouges.

Les yeux de lotus, sont ceux qui sont allongés comme le pétale du lotus bleu, 56.

Loumbinî, grand’mère du Bouddha.

Loumbinî (jardins de), où naît Sâkya-Mouni, 20, 22.

Au temps de Sinhahanou, grand-père du Bouddha, régnait, dans la ville de Dêvadaha, le roi Souprabouddha. Dans cette cité vivait un maître de maison fort riche, qui avait un jardin délicieux où le roi venait quelquefois se délasser avec la reine. Celle-ci trouva ce jardin tellement de son goût, qu’elle en eut envie et le demanda au roi. Le roi lui dit qu’il ne pouvait le lui donner, parce qu’il appartenait à un autre, mais qu’il lui en donnerait un plus beau. Et il fit planter un jardin charmant qu’on appela Loumbinî, du nom de la reine. Cette dernière fut la mère de Mâyâ-Dêvî.


Mâchoire de lion, V. Sinhahanou.

C’est aussi le treizième des trente-deux signes du grand homme attribués à Sâkya-Mouni.

Madgoura, poisson, 62.

Magadha, le Bihâr moderne, dont la capitale