Page:Mary Summer - Histoire du Bouddha Sakya-Mouni, 1874.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Mouni enfant. Son oncle l’engagea à devenir un des disciples du Bouddha, 24.
Nirvâna, délivrance finale des Bouddhistes, 91.

Voilà déjà bien des années que le sens précis du mot Nirvâna divise les savants. Plusieurs de ceux qui l’avaient d’abord considéré comme synonyme d’annihilation complète, ont depuis changé complètement d’opinion.

Voici un raisonnement qui ne semble pas en faveur de l’annihilation :

Suivant le Bouddha, tout composé étant périssable, il faut se délivrer des composés, c’est-à-dire se débarrasser des parties qui composent le corps et emprisonnent l’âme. Or, le Bouddha croyant que les âmes ont existé de toute éternité, elles ne font pas, selon lui, partie des composés ; et le moyen, pour elles, d’arriver à la délivrance, c’est la méditation profonde qui produit la science sans bornes. Si donc toute âme est éternelle, puisqu’elle n’a pas eu de commencement, elle ne fait pas partie des composés périssables, et ne peut être anéantie.

Nyagrôdha (couvent du), près de Kapilavastou, 108.

« Le Nyagrôdha, ou figuier religieux, est le célèbre arbre banyan de l’Inde. Les gigantesques figuiers sauvages sont un des plus agréables présents que la nature ait faits aux pays chauds. L’ombre d’un seul de ces arbres magnifiques rafraîchit le voyageur quand il se repose sous ses branches qui s’étendent d’une manière incroyable, avec leur feuillage luisant, d’un vert foncé. » (J. Lindley, A Natural system of Botany, 2e édit., p. 177.)

Nymphéa, employé en médecine, 129. (V. Lotus.)