artistes qui tinrent aussi le rôle. J’ai cité Mlles Mary Garden, Géraldine Farar, Lina Cavalieri, Mme Bréjean-Silver, Mlles Courtenay, Geneviève Vix, Mmes Edvina et Nicot-Vauchelet, et combien d’autres chères artistes encore !… Elles me pardonneront si leur nom, à toutes, n’est pas venu en ce moment sous ma plume reconnaissante.
Le théâtre italien (saison Maurel) venait, quinze jours après la première représentation de Manon, comme je l’ai déjà dit, de jouer Hérodiade avec les admirables artistes : Fidès Devriès, Jean de Reszké, Victor Maurel, Édouard de Reszké.
Tandis que j’écris ces lignes en 1911, Hérodiade
continue sa carrière au Théâtre-Lyrique de la Gaîté
(direction des frères Isola), qui, en 1903, avait
représenté cet ouvrage avec la célèbre Emma Calvé. Le
lendemain de la première d’Hérodiade à Paris, je
recevais ces lignes de notre illustre maître Gounod :
- « Mon cher ami,
« Le bruit de votre succès d’Hérodiade m’arrive ;
mais il me manque celui de l’œuvre même, et je me
le paierai le plus tôt possible, probablement samedi.
Encore de nouvelles félicitations, et
Entre temps, Marie-Magdeleine poursuivait sa carrière dans de grands festivals à l’étranger. Ce n’est