aussi le don de vous envelopper de ses chaudes caresses !
Il n’en était pas de même pour celle de certains confrères que Reyer trouvait insupportable et pour laquelle il eut, un soir, cette remarque imagée :
« Je viens de rencontrer dans les escaliers la statue de Grétry qui en avait assez et qui filait… »
Cela me remet en mémoire une autre boutade, bien spirituelle également, celle de du Locle, disant à Reyer, au lendemain de la mort de Berlioz :
« Eh bien, mon cher, vous voilà passé Berlioz en chef ! »
Du Locle pouvait se permettre cette inoffensive plaisanterie, étant le plus vieil ami de Reyer.
Je retrouve ce mot de l’auteur de Louise, que j’avais
connu, enfant, dans ma classe du Conservatoire, et
qui a toujours conservé pour moi une familiale
affection :
- « Saint-Sylvestre, minuit.
- « Cher Maître,
« Fidèle souvenir de votre affectionné, en ce dernier
jour qui finit par Sapho, et la première heure d’une
année qui finira par Cendrillon.
- « Gustave Charpentier. »
Cendrtllon ne passa que le 24 mai 1899. Ces ouvrages, représentés coup sur coup, à plus d’une année d’intervalle cependant, me valurent le mot suivant de Gounod :
« Mille félicitations, mon cher ami, sur votre der-