partition afin d’être prêt pour le premier… ! » Laissons dire et… continuons.
Ce ne fut qu’au mois de décembre 1911 que les études de Roma pour les artistes commencèrent, rue de Rivoli, chez Raoul Gunsbourg.
Qu’il était beau de voir nos grands artistes se passionner aux leçons de Gunsbourg qui, vivant les rôles, leur infusait sa vie même en les mettant en scène !
Hélas ! pour moi, un accident me retint au lit dès le début de ces passionnantes études. Tous les soirs, cependant, de cinq à sept heures, je suivais, de mon lit, grâce à mon téléphone, les progrès des études de Roma.
L’idée de ne pouvoir, peut-être, aller à Monte-Carlo, me tourmentait, lorsque enfin mon excellent ami, l’éminent docteur Richardière, autorisa mon départ ! Le 29 janvier, nous partîmes donc, ma femme et moi, pour ce pays des rêves.
À la gare de Lyon, excellent dîner !… Bon signe. Cela s’annonce bien !
La nuit, toujours fatigante en wagon… supportée dans la joie des répétitions futures. Le mieux se maintient !
L’arrivée dans ma chambre aimée du « Prince de Galles »… Une ivresse. C’est le mieux qui continue !
Quel incomparable bulletin de santé, n’est-il pas vrai ?
Enfin, la lecture de Roma, dite à l’italienne : orchestre, artistes et chœurs, fut l’objet de si belles et si bienveillantes manifestations, que je payai ces chaudes émotions par un… refroidissement.
Ô contraste ! Ô ironie ! Comment s’étonner cepen-